T'es comment dans ta tête?

La nuit, lorsque le soleil disparaît et que la lune apparaît, j'adorais la contempler, descéler chacun de ses secrets. Maintenant, lorsque je lève les yeux, dans ce ciel étoilé et peuplé de nombreuse congrégations, je plonge dans des souvenirs sombre et triste. C'est dans ses moments de solitude que l'on pourrait voir que j'ai un passé aussi lourd que le monde.
Aujourd'hui, alors que je ne peux sortir que la nuit, je ne regrette pas. Ne plus voir se soleil, m'aide à ne plus repenser à ces années d'esclavage où l'on me torturait et fouettait à chaque fois que j'avais le malheur de prononcer un mot autre que " Oui maître. ".
Je ressens encore cette rage qui sommeil en moi. Je souhaite rester calme en toute situation. Depuis la mort de ma créatrice, j'ai appris à ne faire confiance qu'à moi et aux membres restant du clan VanGod (ma créatrice= Katerina VanGod). J'arrive à garder le contrôle de moi même plus que les autres, car après toutes ses siècles, j'ai appris à connaître l'être vivant. Je lis en toi comme dans un livre ouvert. Et malgrer les nombreux mensonges que l'on me dit chaque jours, j'arrive toujours à rester calme.
Bien que je suis toujours calme, rien ne reste impuni. Mens moi et je t'arracherai la langue, volé moi et je te couperai les mains. Oeil pour oeils, dent pour dents. Je suis là loi du talion.
Je n'aspire qu'à une chose. La destruction total de l'Empire qui fait raigner l'esclavage et baffoue les loi universelle de l'humanité. Je les supprimerais tous, jusqu'au dernier.

A quoi on te reconnaît?

Étant petit, j'avais la peau sur les os, les gens me décrivaient comme faible, et inutile. J'étais sale car on ne pouvais ce laver qu'une fois par mois, nous n'étions pas digne de la propreté nous autre partisans de la soumission. Mais je pense que c'est de la qu'est venu ce regard qui effraie tant les gens aujourd'hui. Un regard vide, donnant l'illusion de toujours avoir deux temps d'avance.
Aujourd'hui, on dit de moi, que même la peste n'arriverait jamais à bout de moi. Bien que j'ai l'air imposant sous cette tonne de muscle, je suis très agile et cela surprend beaucoup mes adversaires. Ma peau pâle, semblable à la neige attiré beaucoup l'amour des jeunes humaines. Mes cheveux noir, lorsque je sombre dans une colère divine se décolorent et laisse apparaître la lumière des mes yeux rouges. Le signe dès VanGod est greffé à jamais sur mon pectoraux gauche.

Tell me a funny fucking story.

"La vie est-elle une prison? La mort est-elle la liberté?"

Je me suis toujours posé cette question depuis mon plus petit âge. Ma mère est morte esclave et mon père fut tué alors qu'il tentait de fuir la demeure Dafalgar. Le sort des miens était scellé dès lors qu'ils avaient décidé de s'aimer. Leur amour m'avait donné naissance et avait également scellé mon destin, un avenir sans famille, sans amour et sans joie. J'étais condamné à poursuivre le fardeau que mes parents fuyaient  tant. Servir Carlos Dafalgar, pactisant de l'Empire.

"une vie de misère, un monde de souffrance."

Lorsque j'accompagnait le daemon au village qui siégeait au pieds de la demeure Dafalgar (également appelé la forteresse de l'âme), j'essayais toujours de trouver un moyen de m'échapper, de fuir aussi loin que je l'aurais pu mais je savais pertinemment que je mourrais. Soit par sa lame ou par la faim. Je ne pouvais pas espérer m'en sortir comme ça. Voir, les autres, piégé comme moi, plus ou moins âgée, je ne me savais pas les abandonner à leur triste sort. Leur âmes étaient sans doute aussi pure que le mien.
Les nobles n'avaient aucun respect pour nous, certains se faisaient fouetter en publique pour avoir échappé du pain, d'autre tuer mais le pire était la vente d'esclave. Ils nous vendaient comme si nous étions des objets, des objets sans aucune valeur humaine.
Et un jour, j'entendis parler de la guerre qui avait éclaté contre la Royauté.
Alors j'attendrais, espérant être délivré de cette pénitence et cette injustice. Un jour, ils paieraient, ils paieraient et mourraient tous.

"Elle, aussi belle que le ciel"  

C'était un jour normal, je nettoyais les toilettes quand je sentis le sol trembler violement. je me rappelle encore m'être cogné la tête contre le lavabo. J'avais trébuché.
Rapidement, je rejoins le couloir principale et il n'y avait personne. Une seconde secousse me fit comprendre que nous étions attaqué. Un espoir?
Je cour vite, j'essais de gagner l'extérieur. j'arrivais dans le hall et je n'avais toujours pas croiser le moindre soldat. j'entendais des cris, des explosions, le combat faisait rage dehors.
Je poussais  les lourdes portes d'entré et je vis les flammes s'élever jusqu'au ciel alors que la neige tombait sur le village.
Je me souviendrais toujours du regard qu'avait le seigneur Dafalgar lorsqu'il me fixait pendant qu'il montait sur son cheval noir.
Il ne semblait pas inquiet, il n'avait pas l'air de regretter ce village et n'avait pas honte de devoir fuir son siège. Il m'observait juste avec un profond dégout pour mon existence. Finalement, il ne monta pas sur son cheval, il s'approchait de moi lame à la main. "Après avoir tuer ta mère et ton père, je ne me permettrais pas de te laisser vivre aux mains de la Royauté". Lorsqu'il arriva prêt de moi, il leva sa lame. J'étais paralysé par la peur, je ne pouvais rien faire. Même si j'esquivais sa première attaque, il m'en abattrais une autre. Je ne pouvais pas fuir, et je ne pouvais pas lui tenir tête. Alors je lui offrit mon cou, prêt à périr. Mais elle était déjà là, tenant le lame de Dafalgar entre ses long ongles noire. Katerina VanGod, Milicienne de la royauté (à l'époque). Carlos bondit en arrière et avait aperçus les autres soldats arrivé. Il courut aussi vite qu'il le pouvait à son cheval et parvint à fuir.  Elle me sourira et m'emmena avec elle. Elle m'avait promit que je mangerais toujours à ma faim et que je ne serais plus jamais faible au point d'en vouloir offrit ma vie sans me défendre.

"L'entrainement est un art sanglant."

Depuis que Katerina m'a accueilli au sein du clan VanGod, elle n'a eu de cesse de m'enseigner leur histoire. Elle m'avait raconté les exploits de Giovanni, et l'erreur du Tobias. Je ne comprenais pas pourquoi elle m'enseignait tout ça mais je savais une chose. Que je lui devais mon existence.
C'était une femme magnifique don les pouvoirs et la puissance m'était encore inconnue. Elle était connu dans toute la ville et tout le clan semblait l'apprécié. On disait d'elle qu'elle était l'image même des caïnites. Une femme au charme fou qui pouvait briser un homme juste avec les mots mais elle savait se battre comme si elle était elle même l'un des quatre Dieux de la guerre.

Elle m'avait entrainé à manier l'épée, elle disait que les VanGod n'avaient pas besoins de bouclier et d'armure. Il suffisait de savoir esquiver quand il le fallait et de savoir attaquer quand il le fallait et où il le fallait. Je me demandais toujours comment je ferais pour le savoir.
Pendant plusieurs années elle m'entrainait. Jusqu'à mes 22ans.

Mon teste d'intégration:

Je devais éliminer deux vagabonds qui importunaient souvent les villageois. Ils n'étaient jamais arrêté car c'étaient des nomades. Mais ce soir là, l'un des nôtres les avaient aperçus en ville. Je ne devais pas échouer.

"L'entrainement est un art sanglant. L'homme vie et meurt par la lame, les légendes vivent même après leur mort"

C'était dans une ruelle sombre, ils tentaient de voler une pauvre femme de joie qui se débattait comme elle le pouvait. J'étais arrivé au bon moment contrairement à ce que disaient ces deux crapules. Je ne pris pas la peine de répondre à leur menace et m'étais élancé à leur rencontre. Le premier dégaina trop tard et ma lame lui avait perforé le cœur. Lorsque je retira ma katana, son corps s'écroula durement au sol. Il était mort.
Le second laissa partir la femme mais il dégaina plus rapidement son arme, car il avait réussi à parer mon attaque. Fou de rage, l'homme tenta d'abattre sa dague sur moi. J'étais heureusement plus rapide que lui et je parvint avec facilité à me décaler sur les côtés. Il suffisait de savoir esquiver quand il le fallait et de savoir attaquer quand il le fallait et où il le fallait.
Je leva ma lame lui arrachant son bras armé puis l'abattit sur son crâne.
Je restais muet face à la mort.

"L'art du combat ne s'apprend pas au dojo mais sur le champs de bataille."

Katerina m'a toujours enseigné que si je voulais progresser je devrais un jours avoir ma propre façons de combattre. Elle me disait aussi que je n'apprendrais rien ici, au Dojo. Alors elle m'incita à la rejoindre dans la milice.
Pendant deux ans, je tentais de maîtriser mes propres technique. J'étais rapide, pas très puissant physiquement, je devais trouver le moyen de ne jamais être touché. Le matin j'allais courir, et au fil du temps je rajoutais des poids. Ensuite je maniais la katana, puis je rajoutais des poids à mes poignet, je travaillais mon agilité pour mieux me déplacer sur le champ de bataille. c'était dure.

Ma première mission était simple, éradiquer à l'aide des autres milicien tout un village de l'empire. C'était dure, aussi mentalement que physiquement.


"Il ne faut pas avoir peur de la mort. La mort est le début d'une vie d'Immortel"

La guerre avait éclaté entre la Royauté et l'Empire. Des villages se faisaient raser, des vies fauché, et des familles ruiné. J'avais la crainte de devoir y laisser ma peau. Pourtant je ne pouvais refuser d'aller combattre au nom du clan VanGod. Ils étaient à présent ma seule raison de vivre, alors mourir, ce serait à leur côté, sur le champ de bataille.
Katerina m'avait envoyé avec une autre élite, je ne savais pas pourquoi, elle ne m'accompagnerait pas, m'avait-elle dit.

Mais lorsque j'arrivais sur le champ de bataille, le combat faisait déjà rage. Des mort par centaines, du sang par litres. Le ciel s'était couvert à cause des flammes qui s'élevaient. Je suivis mes frères d'armes jusqu'à engager l'ennemie.

J'esquivais et ripostais fatalement passant d'un soldat à un autre. C'était beaucoup trop simple. C'est alors que je le vis. Chevauchant un étalon noir. Son regard était porté sur l'horizon. Carlos Dafalgar. Rapidement, je fonçais tête baissé sur lui.

"Le calme est une arme qui peut te protéger et t'aider à éradiquer la vermine."

Mais j'avais perdu mon sang froid. Pourtant, je me sentais puissant, je savais que j'allais enfin pouvoir le tuer, lui qui avait supprimé mes parents, lui qui m'avait réduit en esclavage jusqu'à ce que vienne Katerina. Ce Daemon allait enfin mourir.

Arrivé à porté d'attaque, je plongea ma lame dans son abdomen, je contemplais son visage qui serait dévasté par la peur de mourir. Mais il souriait, pourquoi souriait-il? Je baissa mon regard vers son abdomen et je compris rapidement qu'il en était fini de moi. Il tenait la lame de sa main gauche ensanglanté et il trancha mon bras comme si ce n'était qu'un vulgaire morceau de pain. Vous avez déjà ressentis votre bras se détacher de votre épaule à une vitesse incompréhensible? Au début on ne ressent rien à par la peur, puis lorsque vous voyez cette giclé ardente de sang s'échapper de la plaie, vous commencez à sentir une immense douleur vous poussant à hurler, à hurler si fort que toute la contrée entendrait puis lentement vous sentez vos forces s'envoler jusqu'à tomber à genoux au sol.

Je levais mon regard au ciel repensant à tout ce que j'avais vécu au près de Katerina. Son sourire magnifique me manquerait dans l'autre monde. Au dessus de moi s'était enfin dressé Dafalgar. Il souriait toujours. Il parlait mais je n'arrivais plus à entendre quoi que ce soit mise à part la voix dans ma tête qui me disait de me relever et de continuer à combattre. Je n'en avais pas la force. Et enfin, Carlos décida d'en finir avec moi en transperçant mon abdomen avant de disparaître

"Il ne faut pas avoir peur de la mort. La mort est le début d'une vie d'Immortel"

J'allais mourir, je me vidais rapidement de mon sang, je détournais mon regard et était ébouriffé devant cette déferlante de haine entre les deux parties. Mais je la vis finalement, marchant lentement comme si rien ne pouvait l'atteindre, Katerina se dirigeait vers moi. Moi qui pensais qu'elle ne serait pas là.
Lorsqu'elle arriva près de moi elle me demanda:

-Souhaites-tu vivre?

Je ne pouvais pas lui répondre mais je tenais sa manche entre mes doigts. Oui je voulais vivre, oui je le voulais. Elle l'avait déjà compris. Son visage se déformait laissant ressortir ses veines, elle dévoilait des yeux rouge brillant comme la lumière de la lune, elle était resplendissante à mes yeux mais tout le monde aurait craint de voir ce changement physique impressionnant. C'est alors qu'elle plongea ses crocs dans mon cou, aspirant le sang qui circulait encore dans ma jugulaire. Lorsque j'allais rendre l'âme, elle me fit boire le sien. Ce gout merveilleux, je le sentais pénétrer et circuler dans mon corps comme si elle m'insufflait un second souffle de vie.

"Qui d'autre que toi, qui à connu la déchéance avant de connaître la puissance, saurait comment s'en servir?"

Lorsque j'ouvris les yeux, j'étais dans une cave. Plusieurs personnes enchainé. J'avais faim et mon regard ne se portait que sur eux. Je sentais leur vie traverser chaque particule de leur être. J'entendais les pas des passant, en haut dans le rue et la musique classique qu'écoutait Katerina en haut dans la bibliothèque apaisait mon cœur. Elle m'avait sauvé la vie, une seconde fois. J'avais l'impression de n'être qu'un bon à rien, j'avais failli à ma mission et Dafalgar avait encore réussi à vivre.

Si nous étions encore là, en vie, c'est que nous avions gagné la bataille.

Je bondit sur l'une des femmes enchainé et la vida de son sang. Je ne pouvais plus m'arrêter, c'était plus fort que moi. En quelques minutes, j'éteignis la vie de cinq personnes.
C'est alors que je remarqua que je n'avais plus qu'un seul bras. Et il ne me restait que le gauche.

"La mort n'est pas la solution à l'échec, la mort est la solution des faibles"

Je me remis rapidement à m'entrainer, cette fois ci du bras gauche. J'ai appris de nouvelles technique toute aussi puissante les une que les autres, et plus je progressait, plus j'en apprenais.

Katerina m'avait toujours dit que j'étais promus à une grande histoire. Je pensais souvent qu'elle parlait d'une histoire d'amour ou je ne sais quoi, car je ne me voyais pas devenir ce que je suis aujourd'hui. Mais un jour deviendrais ce qu'elle a toujours voulus, et je vengerais la mort de tout nos semblables.

"La lune de sang, expédition Nocturne"

1 demi siècle plus tard.

Nous étions tous les deux sur un chemin de terre. Nous chevauchions des chevaux de guerre et nous nous dirigions au campement de Carlos. Un éclaireur les avait trouvé non loin de la capital. Quelque chose se préparait et nous allions découvrir ce qui ce tramait. Enfin c'est ce qu'elle avait raconté au régent. La vérité c'est que l'on était revenu avec la tête de Carlos Dafalgar.

Depuis, nous avons intégré l'élite spécial de Silas Dementor. Depuis nous laissons le Dragon nous porter sur le champ de bataille.
Le sang de l'empire à coulé tel une fontaine.

A la fin de la guerre, Katerina est devenu Régenté, après avoir fait assassiné Kamilton Pocono, l'ancien régent du Royaume du sud. Mais quelques années plus tard je fut convoqué et je fus nommé Régent. Katerina avait disparut et m'avait laissé une lettre. Je devais prendre soin de notre clan et créer ma propre descendance qui se marierait à celle de Giovani et Katerina.

Aujourd'hui, je ne regrette qu'une chose, c'est de devoir rester loin de celle que j'ai toujours aimé au fond de moi.

"Katerina, par les liens qui nous unis, je jure sur ma propre existence et celle de mes progéniture de servir le Clan et de l'élever à l'excès. Pour qu'un jour je puisse enfin retrouver ce sourire sur tes lèvres et que je puisse t'ouvrir mon cœur. Katerina, nous serons à la tête du Gouvernement, et en ton nom j'exterminerais l'empire ainsi que tous les autres factions qui s'interposeront à notre but."